Depuis début 2017, les nouveaux modèles Triumph répondent aux normes Euro4. Pour respecter les limites de pollution de + en + basses, les constructeurs font marcher les moteurs sur des mélanges hyper-pauvres, en usant d’artifices électroniques dans la gestion moteur pour compenser les désagréments et donner une impression de moteur qui « tourne rond » malgré tout. Mais il n’y a pas de miracle : moins de carburant c’est, toutes choses égales par ailleurs, moins de puissance et de couple… Les motos de nouvelle génération donnent des chiffres de puissance et couple impressionnants, mais à des régimes de + en + hauts (hors de ceux utilisés lors des tests de pollution, et hors de ceux utilisés par la plupart des motards dans la vraie vie). Résultat : en roulage normal, le moteur est sous-alimenté et demande + de tours que nécessaire pour donner la même performance. Et puisque + un mélange est pauvre, + la combustion se fait à haute température, les gaz en sortie de moteur sont de + en + chauds. D’où la prolifération de composants traités au titane (par exemple les sièges de soupapes d’échappement, le point le + chaud d’un moteur), dont le coût élevé se retrouve dans le prix de la moto, et le bleuissement de + en + rapide des collecteurs.
Selon nos essais (et bien d’autres), ces deux modifications n’engendrent aucune augmentation de la consommation en utilisation quotidienne : simplement le moteur donne de meilleures réponses et en résultat vous tirez moins dedans pour le même résultat. Et si la consommation de carburant n’augmente pas, la logique veut que la pollution n’augmente pas non plus. Pas de soucis « éthiques » à avoir donc…
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